Après étude de l’avant-projet du traité portant création de la confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES) et l’examen du projet de règlement intérieur du Collègue des chefs d’État lors d’une récente réunion, le document final fera l’objet de ratification lors de la prochaine rencontre des trois Présidents des pays de l’AES.
La récente réunion tenue à Niamey a pour finalité d’élaborer la charte graphique de l’Alliance, d’élaborer dans les meilleurs délais des projets de protocoles additionnels relatifs à la répartition des compétences entre la confédération et les États confédérés, élaborés dans l’ urgence des projets de protocoles additionnels relatifs à la libre circulation des personnes et des biens, à la défense et à la sécurité pour faire face aux implications liées au retrait des États de l’AES de la CEDEAO . À cela s’ajoute la mise en place d’un cadre de concertation pour gérer les implications liées au retrait de la CEDEAO et identifier les partenaires stratégiques.
La démarche, visant l’élargissement des domaines de compétence de l’AES et la mise en place d’une confédération, a été mise en branle depuis la première réunion de l’AES tenue à Bamako. L’étape de Niamey parachève le processus préparatoire au sommet des chefs d’État de l’AES. Ainsi, à l’issue de leurs travaux, les ministres ont validé les projets de textes juridiques soumis à leur examen par les hauts fonctionnaires.
Aujourd’hui, le document final est déjà sur la table des trois Présidents en attente de ratification. Le africain en général et celui de l’AES en particulier veulent voir l’AES triompher là où la CEDEAO a chuté, notamment sur la monnaie, la libre circulation des personnes et des biens, nécessairement sur une intégration des peuples.
