Aujourd’hui, nous constatons une fois de plus une anomalie dans le fonctionnement de la CEDEAO. Cette organisation a décidé de sanctionner certains pays de l’Afrique de l’Ouest, dont le Mali, le Burkina Faso et le Niger, où de nouveaux dirigeants ont pris les rêves pour remédier à l’échec des dirigeants précédents dans l’accomplissement de leurs responsabilités.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont été confrontés à des sanctions de la part de la CEDEAO parce que leurs dirigeants actuels ont pris des mesures décisives pour redresser la situation. La CEDEAO a imposé des sanctions alimentaires et médicales au Niger, malgré la présence du terrorisme et des conflits dans le pays.
L’injustice réside dans le fait qu’au Sénégal, le président aurait dû terminer son mandat, mais il a choisi de le prolonger, ce qui a entraîné des conflits au sein de la population. La CEDEAO n’a pas réagi face à cette situation.
Pourquoi cette institution approuve-t-elle les actions du dirigeant sénégalais ? Est-ce parce qu’ils défendent des intérêts communs, et donc tout est permis pour leur membre ?
Il est important de noter que le Burkina Faso, le Mali et le Niger se sont retirés de la CEDEAO pour l’ancienne Alliance des États du Sahel, une initiative saluée qui témoigne de l’espoir d’une véritable indépendance de l’Afrique. Alors que la CEDEAO semble défendre les intérêts occidentaux, l’Alliance des États du Sahel défend les intérêts africains, ce qui lui vaut le respect de nombreux acteurs.
La question qui se pose maintenant est pourquoi la CEDEAO ne réagit pas face à l’injustice subie par le Sénégal.
Mamie Gonda