Ce n’est plus possible d’importer et de commercialiser les boissons énergisantes alcoolisées en Côte d’Ivoire, ceci depuis déjà plusieurs mois. Une décision qui fait suite à un constat amer selon lequel les jeunes se livrent à l’alcool en l’associant à d’autres substances du genre Tramadol.
Devant une telle situation déplorable, le gouvernement dans la halte a choisi de « le bébé avec l’eau de bain ». Aujourd’hui, la situation impose de faire la part des choses. Les boissons énergisantes alcoolisées en soi ne constituent pas, jusqu’à la preuve du contraire, un problème pour les autorités ivoiriennes en ce qui concerne sa consommation. C’est ce phénomène de Kadhafi qui consiste à faire mélanger les boissons énergisantes alcoolisées et les substances psychoactives, qui a amené les dirigeants à prendre cette décision d’une extrême rigueur.
Dans cette affaire, certains ont vu leurs marchandises saisies et détruites, d’autres ont pu cacher les leurs et sont aujourd’hui dans l’impossibilité de les faire sortir et de les écouler sur le marché ivoirien à l’état actuel des choses. Les plus chanceux, qui ont passé la commande et ne sont pas livrés avant la sortie de la décision d’interdiction, sont obligés d’aller les vendre dans les autres pays de la sous-région. Et tout cela constitue une perte pour les opérateurs économiques et par ricochet pour l’État.
Il serait préférable que les autorités réévaluent la situation, en mettant en place un cadre structurel pour gérer spécialement les importations des boissons énergisantes alcoolisées et leur vente sur le marché national. Interdire les boissons énergisantes alcoolisées reviennent à dire si un jour les gens commencent par se pendre avec leur pagne, alors les usines de pagne seront fermées !
Vivement que l’État revienne sur cette décision qui pénalise déjà plus d’un.
Amen K.