Suite à la publication du rapport de Human Rights Watch, basé sur les faits fictifs, les organisations de la société civile burkinabè ont monté au créneau pour dénoncer cette énième instrumentalisation de l’opinion pour des raisons non avouées.
Human Rights Watch sous l’influence de la France, avec l’assistance de ses antennes locales dans le Sahel, a monté ce scénario de massacre de la population civile comprenant les enfants, de toutes pièces dans l’optique de diminuer l’ardeur et l’engouement du peuple burkinabè à accompagner les FDS et les VDP dans la lutte contre le terrorisme. Le comble dans cette affaire, les États-Unis et le Royaume Uni sans aucune preuve palpable ont appuyé aveuglement cette théorie mensongère de HRW en se versant dans les accusations qui ne tiennent pas la route.
Devant une telle manipulation à grande échelle, les organisations de la société civile ont pris leur responsabilité en exprimant leur ras-le-bol devant l’ambassade des États-Unis ce vendredi 03 mai 2024 à Ouagadougou. Ainsi, la coordination nationale des associations de veille citoyenne a organisé cette manifestation pour passer un message de désappointement à l’endroit de la communauté internationale en générale et en particulier des États-Unis.
« C’est avec étonnement et mécontentement que la coordination nationale des associations de veille citoyenne patriotique vous adresse cette lettre ouverte portant sur la publication de la déclaration conjointe de votre pays avec le Royaume Uni exprimant les accusations mensongères d’un prétendu massacre de civils formulés. . . par Human Rights Watch (HRW) contre l’armée burkinabè » peut-on lire dans leur déclaration liminaire. La détermination du peuple burkinabé à s’affranchir des carcans de l’impérialisme n’a pas affecté les relations bilatérales qui existent entre les deux États.
« Mais c’est avec consternation et étonnement que le peuple souverain du Burkina Faso a vu une déclaration des USA et du Royaume Uni accusant notre armée républicaine d’exactions et de massacres sur la base d’une simple déclaration incongrue aux normes judiciaires nationales et internationale de HRW. Le peuple burkinabè demande aux plus hautes autorités des USA de se fier désormais aux rapports du gouvernement et de la transition à qui, le peuple a placé toute sa confiance. Nous, peuples souverains, exhortons aux USA à se départir des manipulations occidentales exercées par la France en qui, le peuple burkinabé a perdu confiance et a décidé de rompre plusieurs accords bilatéraux avec elle », ont fait savoir les organisations de la société civile. Sur ce, il est demandé aux américains de clarifier leur position, s’ils sont pour la cause que le peuple burkinabè, ou s’ils font partie du camp de l’ennemi.
Rappelons que le chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Eric P. Whitaker, a été convoqué dans la soirée du jeudi 2 mai 2024 par le ministère des Affaires étrangères pour s’expliquer sur ce dangereux dérapage diplomatique.