Quelques mois après avoir croisé le fer lors de la phase de groupes, le Paris Saint-Germain et le Borussia Dortmund se retrouveront dans le cadre des demi-finales de Ligue des Champions, fin avril. Une opposition attendue de pied ferme par le club allemand qui semble métamorphosé depuis quelques mois. Focus.
Un rendez-vous en terrain connu pour le Paris Saint-Germain. Dernier représentant français en Ligue des Champions, le club de la capitale a composé son billet pour les demi-finales de la plus prestigieuse des compétitions européennes en venant à bout du FC Barcelone sur l’ensemble des deux confrontations. Dos au mur après sa défaite au Parc des Princes, le champion de France en titre a trouvé les ressources suffisantes pour inverser la tendance à Montjuïc pour écarter la formation blaugrana de sa route (6-4 au score cumulé). Pour son retour dans le dernier carré, quatre ans après sa dernière apparition, le PSG sera aux prises avec une vieille connaissance : le Borussia Dortmund.
En ballottage défavorable suite à sa défaite à l’aller au Civitas Metropolitano, le club allemand a montré les crocs pour arracher sa qualification en matant l’Atlético de Madrid lors de la manche retour dans un Signal Iduna Park en ébullition (5-4 au score cumulé). Après deux affrontements en phase de groupe qui ont débouché sur une victoire francilienne au Parc des Princes (2-0) suivi d’un match nul en terres allemandes (1-1), Parisiens et Marsupiaux se livreront bataille fin avril avec en ligne de mire un ticket pour la grande finale qui aura lieu à Wembley, le 1ᵉʳ juin. Fier de ses troupes à l’issue du match contre les Colchoneros, Edin Terzic annonçait déjà la couleur en vue de la réception des Parisiens.
« Je suis extrêmement content, extrêmement heureux et fier de l’équipe et du club. L’ambiance était exceptionnelle ce soir. Si on regarde les deux matchs, je pense que l’on mérite de se qualifier pour les demi-finales. Le PSG ? On a réussi à rester devant eux dans le groupe et on s’est qualifié comme premier de groupe pour les 8e de finale. Je pense que l’on est une équipe encore plus stable et meilleure qu’en septembre ou en novembre. Le match aller là-bas ne nous a pas du tout plu, on était loin de ce qu’on voulait faire. Mais c’était tout de même un match serré. Le second match ici était complétement différent. C’était aussi un match serré, mais on était plus proche que le PSG de la victoire », renseignait le technicien germano-croate devant la presse.