Dans ses réquisitions, le parquet espagnol a réclamé ce jeudi quatre ans et neuf mois de prison pour l’entraîneur italien du Real Madrid, accusé de fraude fiscale à hauteur de plus d’un million d’euros sur une partie de ses émoluments de 2014 et 2015. Carlo Ancelotti a demandé sa relaxe, arguant n’avoir fait que suivre les recommandations du club merengue. La décision du Tribunal de Madrid a été placée en délibéré.
Le Parquet espagnol a maintenu ses réquisitions à l’encontre de l’entraîneur du Real Madrid pour fraude fiscale. Le technicien italien comparaissait depuis la veille devant le Tribunal supérieur de justice de Madrid, pour avoir dissimulé au fisc espagnol une partie de ses revenus provenant de ses droits à image sur les années 2014 et 2015.
Une accusation qu’Ancelotti réfute, assurant n’avoir jamais songé à frauder et s’être contenté de suivre les recommandations du Real pour le règlement d’une partie de ses rémunérations. Carlo Ancelotti a expliqué aux juges que le club lui avait assuré 6 M€ net de salaire annuel, avec 85 % payés comme tel et 15 % en droits à l’image.
Le quotidien espagnol El Pais précise que les 15 % en droits à l’image étaient gérés par une société domiciliée aux Îles Vierges britanniques, un paradis fiscal. L’avocat d’Ancelotti a plaidé la relaxe. La décision du tribunal a été placée en délibéré.