Ouvert ce mercredi 10 avril 2024, le Forum économique RDC-Royaume-Uni qui se tient à Kinshasa, se veut une rencontre de coopération et d’affaire pour les investisseurs de ces deux grands pays à potentiel économique énorme.
Le ministre du Commerce Extérieur Lucien Bussa, à l’ouverture des travaux, a circonscrit son allocution sur deux axes à savoir : la description des relations économiques et commerciales entre les deux pays et aussi un aperçu des potentialités économiques lesquelles constituent des opportunités d’affaires pour les investisseurs.
« Dans le domaine des échanges commerciaux, le volume annuel du commerce entre les deux pays est évalué à moins de 100 millions de dollars américains seulement, ce qui n’est pas énorme, mais démontre les potentiels existants qui conviennent d’exploiter aujourd’hui pour booster nos deux économies et notre niveau de commerce en valeurs et en diversités de biens exportables ou importables », a indiqué le ministre du Commerce extérieur.
« Les richesses du sol et du sous-sol congolais constituent autant d’opportunités d’affaires qui peuvent être explorées dans le cadre de développement des relations économiques entre nos deux pays. C’est pourquoi, les principaux acteurs concernés ici présents se focaliseront sur le développement d’un partenariat proactif et mutuellement avantageux », a ajouté Lucien Bussa.
La mission britannique a pour objectif, renforcer les relations économiques et de créer des partenariats entre des entreprises britanniques multisectorielles de premier plan et les secteurs public et privé de la RDC. Pendant deux jours, la délégation britannique sera au contact avec cette opportunité qu’est la RDC et se rassurera de sa disposition d’accueillir des investissements directs britanniques pour développer cette coopération économique et commerciale entre la RDC et les pays du Royaume-Uni.
Rappelons que la délégation Britannique conduite par Lord Dolar Popat est composée de 26 entreprises actives dans de nombreux secteurs à forte croissance, notamment la télécommunication, les services financiers, l’exploitation minière, l’agriculture et les infrastructures, la technologie de l’information ainsi que dans les plateformes des zones de production.
