Promouvoir une agriculture intensive et durable était une mission particulière pour le Président Ibrahim Traoré. Avec la nouvelle politique agricole, un accent particulier est mis sur une culture du blé, qui jadis était quelque chose d’impossible selon les narratifs des occidentaux producteurs de ce même blé. Une stratégie pour garde le monopole du marchéf.
Le Président Ibrahim Traoré, dès son arrivée au pouvoir, a fait de l’agriculture une priorité, mettant en place une véritable politique agricole dans l’optique réduire la dépendance du pays en ce qui concerne les importations de certaines denrées consommées par une grande partie de la population. Parmi ces denrées de grande consommation, le blé occupe une place primordiale.
Ainsi, la transition Burkinabè, déjà en mars 2023, par le truchement du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, a signé une convention de financement avec l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) portant sur la production de semences de blé. D’un coût total de 113,2 millions de francs FCFA, cet accord a permis aujourd’hui de relancer la production de la céréale en vue de réduire les importations qui couvrent la quasi-totalité des besoins de consommation du pays. Alors, 50 variétés de blé tendre pour la fabrication du pain et 49 variétés de blé dur destiné à la fabrication du couscous sont en expérimentation sur un site de l’INERA. Seulement cinq (05) d’entre elles, sont inscrites sur le catalogue national et vulgarisées pour la culture.
L’objectif du gouvernement est d’atteindre l’autosuffisance en farine de blé pour répondre à la demande de plus en plus croissante des consommateurs. Aujourd’hui c’est un pari gagné. Le Président Ibrahim Traoré et son gouvernement, en prenant cette initiative, ont défié beaucoup de contraintes pour arriver à ce résultat très satisfaisant. Le Plafond de verre est crevé, plus personne ne dira encore que le blé est incultivable au Burkina Faso.
Rappelons qu’une superficie de plus de 100 hectares est mis en expérimentation cette saison pour la culture de blé à Bagré, dont le résultat donne raison aux initiateurs.
Amen K.