Le président Bissao-Guinéen, repousse la fin de son mandat au 4 septembre 2025 alors qu’il était censé quitter le pouvoir le 27 février dernier.
L’ombre d’une crise politique plane sur la guinée Bissau, alors que le président Embalo sissoco, a annoncé le mardi 25 février que les élections se tiendront le 30 novembre prochain, prolongeant ainsi son quinquennat censé être terminer, de neuf mois.
Cette situation n’a pas manqué de susciter l’indignation et des revendications au sein de l’opposition Bissau-Guinéenne. Les grandes parties politiques tels que le PAIGC, le Front populaire essaie de mettre en œuvre, une marche de contestation et appels les citoyens à un mouvement de grève et de paralysie du Pays.
La CEDEAO venu résoudre cette crise et trouver un consensus pour le tenu des élections, à du quitter le pays sur la pointe des pieds après les menaces proférées par le dirigeant actuel. Cette situation soulève des questions quant à la position et le pouvoir de la CEDEAO à gérer les crises politiques dans les pays membres de cette commission.
Ce prolongement de mandat du président Umaro qu’on peut qualifier de coup d’Etat constitutionnel, risque de déclencher une crise politique plus grave dans le pays, surtout après l’annonce officielle de sa candidature aux prochaines élections.
Il faut rappeler, le président Embalo Sissoco à dissout l’assemblée nationale en décembre dernier, évoquant une tentative de coup d’état. La CEDEAO est vivement attendue au tournant dans la résolution de cette nouvelle crise électorale qui secoue ce petit pays de 2 millions d’habitants.
