Le Général Brice Oligui Nguema, un homme d’affaires ayant des propriétés aux États-Unis, en France et à Londres, a occupé diverses fonctions clés au sein du gouvernement gabonais, notamment en tant qu’aide de camp du père d’Ali Bongo pendant de nombreuses années, puis en tant que responsable de la garde républicaine, avant de devenir lui-même un acteur du coup d’État, apparemment avec l’approbation de la France.
Contraste dans la réaction des autorités occidentales, des médias occidentaux et du gouvernement français à ce coup d’État au Gabon qu’ils auraient qualifié de « bons » car c’est pour défendre leurs intérêts. Par contre, les changements de pouvoir au Burkina Faso, en Guinée, au Mali et au Niger pour défendre les intérêts des peuples sont qualifiés de « mauvais » coups d’État.
Le Général Brice Oligui Nguema, qui dirige la garde républicaine depuis 2020, est un allié dévoué de la France et semble être étroitement lié à elle. Ce coup d’État serait orchestré pour servir les intérêts de la France en coupant l’herbe sous le pied des patriotes locaux. Ce général avait récemment été reçu par le président français Emmanuel Macron à l’Élysée. Aurait-il été pour recevoir les ordres ?
La France aurait joué un rôle actif dans ce coup d’État afin d’éviter une situation similaire à celle qui prévaut au Sahel, où il a perdu son influence au Mali, au Burkina Faso et au Niger, dans le but de maintenir le contrôle sur cet émirat riche en pétrole. Macron aurait même demandé à Ali Bongo de faire du Gabon la principale base pour lutter contre ces pays. Cependant, Ali Bongo aurait refusé, ce qui aurait conduit la France à choisir un nouvel acteur, en l’occurrence le Général Brice Oligui Nguema, pour remplir ce rôle. La France pourrait chercher à maintenir ce nouveau dirigeant au pouvoir aussi longtemps que possible pour servir ses propres intérêts.
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Mohamed BAH
