Le gouvernement togolais envisage de mettre en place un système d’informations sur les ressources en eau dans le mais d’améliorer la sécurité hydrique au Togo. Dans cette optique, l’État vient de lancer, par biais du ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, un appel d’offres en vue de recruter un consultant pour la réalisation d’une étude de faisabilité de ce système .
Selon le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, le Togo dispose de ressources en eau relativement abondantes, estimées en moyenne à 19,3 milliards de m³ par an, soit un ratio d’environ 2400 m³ par personne et par an. , ce qui met le pays d’Afrique de l’Ouest au-dessus du seuil de stress hydrique qui correspond à une disponibilité d’eau par tête d’habitant inférieure à 1700 m³ par an.
Cependant, plusieurs défis restent à relever pour assurer une gestion durable de ces ressources en eau, notamment la croissance démographique, la sécheresse ou encore la pollution. C’est dans ce cadre que le gouvernement togolais prévoit la mise en place d’un système d’informations sur les ressources en eau (SIREau).
« Le consultant retenu devra dresser un état des lieux des besoins en informations sur les ressources en eau existantes au Togo à différents niveaux, élaborer un état des lieux des infrastructures, de la structure, de l’organisation interne et du mode de fonctionnement du SIREau existant, réaliser le diagnostic de l’existant (identification dans le système existant les forces, les faiblesses et les éléments réalistes), proposer un plan de renforcement des capacités en termes techniques, organisationnels, institutionnels et stratégiques pour la mise en œuvre du SIREau, ainsi que les termes de références (TDR) pour le recrutement d’une entreprise qui sera chargée de la mise en place et l’opérationnalisation de l’option retenue » , indique le ministère togolais de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise .
Le futur consultant s’appuiera sur un financement de l’Association internationale de développement (IDA), une filiale du groupe de la Banque mondiale, pour mener à bien ces travaux. Il s’agit de 100 millions de dollars, dont la majeure partie servira à financer le projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (PASH-MUT), qui sera prochainement lancé.
Amen K.