Ce samedi 1er juin 2024, suite à la sortie hasardeuse du collectif des avocats de Guy Hervé Kam, (un des accusés), pour étaler leurs talents de comédiens à ceux qui sont prêts à les écouter, le parquet militaire à pris sur lui d’ éclairer l’opinion par rapport à un certain nombre de choses.
Il s’agit, pour le Parquet militaire, de situer l’opinion sur l’évolution de certains dossiers en cours d’instruction devant les juridictions militaires. Les trois dossiers, notamment celui du lieutenant-colonel Somda Evrard, de Guy Hervé Kam et de Dah Sami, sont ouverts dans trois cabinets d’instruction, portant sur des faits d’atteinte à la sûreté de l’État.
D’après le parquet, depuis août 2008, plusieurs velléités de complot contre les autorités de la transition ont été formées. « C’est d’ailleurs ce qui fonde notre compétence à se saisir du dossier, car dès lorsqu’un ou plusieurs civils, en renseignement avec un ou plusieurs militaires, décident de concert de commettre ce type d’infractions, qui sont répréhensibles, qu’ils tombent dans notre champ de compétence » , a indiqué Ahmed Ferdinand Sountoura, procureur militaire près le Tribunal militaire de Ouagadougou.
Selon le procureur, au cours du mois d’août 2023, « les services de renseignement ont documenté et porté à la connaissance de sa juridiction, des éléments selon lesquels des militaires et anciens militaires des Forces armées nationales procédaient à l’identification et à la reconnaissance de points sensibles et de domiciles des autorités de la Transition, dont celui du chef de l’État, en vue de perpétrer des assassinats et de déstabiliser la Transition en cours ».
Devant ces faits gravissimes, le Parquet militaire a instruit la section de recherches de la gendarmerie nationale pour ouvrir une enquête en vue de faire la lumière sur lesdits faits.
« Les premiers actes de l’enquête préliminaire ont relevé, de façon constante, que l’ex-caporal Dah Sami, d’ailleurs un récidiviste, car radié des effectifs des Forces armées nationales suite à sa condamnation à dix ans fermes dans le dossier du coup d’État manqué de 2015, a enrôlé l’adjudant Kaboré W. et le sergent-chef Ramdé B. Ismaël, ajoutant des sommes, pour la réalisation de ce forfait » , a fait savoir le parquet.
Le Burkina Faso n’est plus cet État qui embastille ses propres citoyens sur les faits non avérés. Ceux qui sont derrière le Colonel Evrard Somba et ses épigones pour déstabiliser le régime de transition chapeauté par le Président Ibrahim Traoré, sont ceux mêmes qui payent leurs avocats pour venir raconter au peuple des comédies.
Vivement que les Burkinabès fassent preuve de discernement pour identifier les valets assermentés qui sont prêts à vendre leur propre pays juste pour les ratios journaliers.