Pour donner de nouvelles orientations à la transition Burkinabè, le gouvernement a annoncé la tenue d’une assise nationale les 25 et 26 mai prochain à Ouagadougou. Cette rencontre sera une occasion pour les forces vives de la nation de mener des réflexions sur les préoccupations majeures des Burkinabè en ce qui concerne la transition qui est en lien direct avec la lutte contre le terrorisme et la souveraineté de l’État.
D’après le gouvernement Burkinabè, les forces vives vont se rassembler, faire un bilan des mois écoulés et décider s’il faut donner une suite à la transition. Ce sera à elles de décider de façon souveraine. Elles ont la possibilité, s’il y a lieu, d’apporter des modificatifs à la Charte afin de donner un contour à la marche du pays après le 02 juillet 2024 et de faire d’autres types d’amendements pour une amélioration de la future marche de notre pays.
Le peuple Burkinabè qui aspire à un changement radical dans la gestion de la chose publique comme tout peuple d’ailleurs, a trouvé satisfaction avec l’arrivée du MPSR au pouvoir. Le Président Ibrahim Traoré a su trouver les remèdes pour mettre le pays en chantier en faisant en même temps la lutte contre le terrorisme.
Comme un bon leader, le Président Ibrahim Traoré a promis aux Burkinabè deux ans de transition pour régler ce qui peut l’être avant de remettre le pouvoir au civil suite à une élection. Mais vu l’étendue du chantier, ajoutée à la détermination des impérialistes de faire échouer cette transition avec le concours des valets locaux, le MPSR a besoin de plus de temps pour mettre la maison au propre. Et le peuple est de cet avis, d’où la récente manifestation des organisations de la société civile le weekend dernier.
Vivement, les acteurs politiques reviennent au meilleur sentiment pour aider le MPSR à réussir la transition, en faisant des apports constructifs lors de cette assise dans l’intérêt du peuple Burkinabè.