Au Togo, la campagne de sensibilisation sur la loi de finances pour l’exercice 2024, en vigueur depuis le 1er janvier, a débuté à travers tout le pays. Cette initiative, dirigée par l’Office Togolais des Recettes (OTR), a été lancée lors d’une conférence de presse à Lomé le 10 janvier 2024.
Lors de cette réunion présidée par le Commissaire Général de l’OTR, Philippe K. TCHODIE, l’objectif était d’informer les médias et de renforcer la collaboration avec les opérateurs économiques.
“La fiscalité est un domaine assez complexe et, pour promouvoir le civisme fiscal, l’OTR s’est engagé à bien expliquer la loi de finances. Nous espérons que nos partenaires pourront transmettre ce message de manière adéquate afin que les intentions du gouvernement, telles qu’exprimées dans la loi de finances, soient comprises par l’ensemble de la population”, a souligné le Commissaire Tchodié.
Les principales innovations de la loi de finances pour l’exercice 2024 se concentrent sur trois axes majeurs : le renforcement de l’inclusion et de l’harmonie, la stimulation de la création d’emplois et la modernisation des services grâce à la digitalisation. Pour atteindre ces objectifs, une mobilisation fiscale de plus de 11 000 milliards de FCFA est prévue pour cette année.
Diverses mesures fiscales ont été introduites, notamment la reconduction de l’exonération des droits d’entrée sur les engins de BTP, les véhicules neufs, les batteries destinées aux motocycles électriques et les véhicules électriques. Un registre fiscal a été instauré pour les entreprises en difficulté.
En ce qui concerne les nouvelles mesures, on note une augmentation des taux de taxes sur certains produits et une hausse des prélèvements sur les jeux de hasard, passant de 5 à 7%.
“Les dispositions prises dans le cadre de la loi de finances précédente s’inscrivent dans la volonté du gouvernement de redynamiser certains secteurs, d’alléger la charge fiscale des contribuables et de promouvoir la santé des populations. Les nouvelles dispositions visent également à faciliter la vie des utilisateurs, à élargir l’accès fiscal et, prioritairement, à mettre en place des procédures plus efficaces”, a expliqué Konlani Kompatibe, Directeur de la Législation Fiscale et du Contentieux.
Marlene Abalo
