21 November 2024
Le Zimbabwe prévoit une baisse de croissance en 2024 en raison de la contraction du secteur agricole et de la chute des prix des minéraux, selon le gouvernement Le Zimbabwe prévoit une baisse de croissance en 2024 en raison de la contraction du secteur agricole et de la chute des prix des minéraux, selon le gouvernement

Le Zimbabwe prévoit une baisse de croissance en 2024 en raison de la contraction du secteur agricole et de la chute des prix des minéraux, selon le gouvernement

Le gouvernement zimbabwéen a annoncé que le secteur agricole du pays devrait connaître une contraction de -4,9% en 2024, principalement en raison des effets anticipés du phénomène El Niño sur la production agricole prévue pour la saison d’été 2023/24. Cette situation devrait entraîner une baisse de la croissance économique, passant de 5,5% cette année à 3,5% en 2024, selon les déclarations du ministre des Finances, Mthuli Ncube.

L’impact du phénomène El Niño et la diminution des prix des matières premières minérales en raison du ralentissement économique mondial sont cités comme les principales raisons de cette projection. Alors que le secteur agricole, essentiel pour environ 70% de la population zimbabwéenne, devrait connaître une contraction, la croissance économique sera principalement soutenue par l’exploitation minière (+7,6%) et les services d’hébergement et de restauration (+6,9%).

Afin d’atténuer les effets du phénomène El Niño, le gouvernement prévoit de mettre en œuvre diverses mesures, notamment la distribution de variétés de semences adaptées aux conditions écologiques de chaque région, l’importation précoce de céréales à des prix bas, et l’utilisation maximale des terres irrigables pour la production de cultures stratégiques en 2024.

Malgré ces défis, les autorités anticipent une baisse de l’inflation, prévoyant qu’elle sera légèrement supérieure à 10% l’année prochaine, comparée à une estimation de moins de 20% pour cette année. Cette situation, selon les autorités, reflète la continuation des politiques monétaires et budgétaires restrictives du pays.

Cherile Koku

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