Encore une victime de la fourberie de la politique française! Mohammed Bazoum vient d’être humilié et trahi par son patron à qui il s’est tant accroché depuis son arrivée au pouvoir au mépris de son propre peuple et servi loyalement pour valider des plans funestes contre ses voisins de la sous-région.
La France n’a rien pu pour sauver son partenaire privilégié et protecteur des groupes terroristes. Face au ras-le- bol du peuple qui dénonce la décadence de la situation sécuritaire mais qui refuse aussi d’ être tenu pour responsable du malheur de leurs frères du Burkina et du Mali, l’armée est passée à l’action. Un groupe de militaires rassemblés au sein du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) a renversé le “chouchou” de la France tout en intimant l’ordre aux “partenaires extérieurs de ne pas s’ingérer” dans l’affaire.
En effet le peuple bouillonnait depuis un moment sur les accointances de la France avec Bazoum ; au point où celui-ci accepte d’accueillir à bras ouvert les éléments de l’opération Barkhane expulsés par le Président Assimi Goîta et bien d’autres forces chassées sous d’autres cieux.
En outre il a prêté le territoire nigérien aux forces françaises qui y ont installé leurs bases et recrutaient des mercenaires du Niger et du Tchad qu’ils forment avant de les convoyer au Burkina et au Mali pour massacrer les populations, habillés en uniforme militaire. Ceci pour mettre à mal les forces nationales et les dirigeants de ces deux pays et susciter les révoltes populaires et sanctions internationales.
Ces terroristes nigériens sont quelques fois même missionnés pour attaquer leurs propres concitoyens pour camoufler le jeu perfide de la France.
Le sort humiliant du nigérien doit inspirer les autres présidents de la sous-région complices des plans de manipulation français. Ils gagneraient à se raviser à temps pour éviter d’être les prochaines victimes de la trahison de l’Etat impérialiste.
Solange KONE