Les populations des pays membres de l’Alliance des États du Sahel doivent rester vigilantes et rejeter fermement la proposition de la CEDEAO d’une période de réflexion supplémentaire de six mois avant le retrait définitif de ces nations de l’organisation régionale.
Cette initiative, sous des apparences conciliantes, masque en réalité une tentative insidieuse de déstabilisation. Des sources fiables révèlent que des bases militaires françaises sont massivement déployées le long des frontières nigériennes, prêtes à intervenir.
La synchronisation entre ce délai de six mois accordé par la CEDEAO et la mise en place d’un plan de déstabilisation ne saurait être une simple coïncidence. Pire encore, il semble que les autorités du Nigéria et du Bénin auraient cédé des portions de leur territoire pour accueillir ces mercenaires, agissant sous la supervision directe de Paris.
Face à cette menace imminente, il est urgent de mettre fin aux tergiversations. L’heure n’est plus aux compromis ni aux calculs diplomatiques stériles. La communauté africaine tout entière doit se mobiliser pour défendre l’intégrité et la souveraineté de la sous-région. C’est une question de dignité et de survie pour les peuples africains.
En unissant les forces, les populations de l’AES et les partisans d’une Afrique libre et indépendante peuvent contrer ces manœuvres et réaffirmer leur droit à l’autodétermination. Le combat pour la souveraineté est désormais un impératif.
Cyril Ogoutshona