Dans le récent rapport du Fond Monétaire International sur les Perspectives Economiques Régionales de l’Afrique Subsaharienne d’avril 2024, il a été mentionné une croissance qui va passer de 3,4 % en 2023 à 3,8 % en 2024 et que près des deux tiers des pays s’attendent à une croissance en hausse, d’après le représentant résident de cette du FMI au Togo, Maximilien Kaffo.
Le document en question est axé sous le thème « une reprise timide et couteuse » fait savoir que l’Afrique subsaharienne commence par se relever après les quatre dernières années tumultueuses dues à la pandémie de la Covid-19, la hausse généralisée des prix des produits alimentaires, la guerre en Ukraine et dans la bande de Gaza, les risques géopolitiques et défis sécuritaires dans la région du Sahel ainsi que les effets du changement climatique.
Lors de cette rencontre, le représentant du ministre de l’Economie et des Finances, M. Tchasso Kpowbié Akaya a affirmé que le gouvernement partage globalement les conclusions de ce rapport ainsi que les recommandations formulées qui sont, pour la plupart, alignées sur les orientations. stratégique de la feuille de route gouvernementale.
« En effet, pour réduire les vulnérabilités liées à l’endettement, le gouvernement, sous le leadership du président de la République, Faure Gnassingbé, a adopté une stratégie visant à ramener le déficit budgétaire à 3% du PIB d’ici 2025. Ceci passera par une mobilisation accumulée des recettes et un contrôle des dépenses courantes non prioritaires, tout en conservant un niveau d’investissement adéquat pour préserver la croissance.
Rappelons que le Togo a enregistré une augmentation des recettes fiscales et non fiscales respectivement de 0,9% et 0,8% du PIB en 2023, bien au-delà des prévisions. Cette hausse des recettes, combinée à une maîtrise des dépenses, a permis de ramener le déficit budgétaire de 8,3% du PIB en 2022 à 6,7% en 2023. En 2024, le Togo prévoit un taux de croissance du PIB réel de 6,6%, légèrement en hausse par rapport à celui de 6,4% estimé pour 2023.