Dans un contexte de refondation nationale, le Burkina Faso vient de franchir une étape stratégique décisive avec la signature d’un partenariat ambitieux entre l’État et la société minière russe Nordgold, pour l’exploitation d’un gisement aurifère dans la province de Kourwéogo.
Ce projet, confié à JILBEY BURKINA SARL, prévoit l’extraction de plus de 20 tonnes d’or sur une période de huit ans, consolidant ainsi le rôle de l’or comme pilier central de l’économie nationale.
Le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, affiche ici sa volonté claire de redéfinir les termes de la souveraineté économique du pays. Grâce à ce contrat, l’État burkinabè conserve 15 % des parts sans apport financier, conformément au Code minier, tout en garantissant des retombées substantielles. Ce sont 51 milliards de francs CFA qui vont être injectés dans le budget national, finançant prioritairement les politiques publiques et les infrastructures.
La dimension sociale du projet n’est pas en reste. Avec la création de 204 emplois, dont 75 directs, le partenariat favorise l’insertion professionnelle locale et le renforcement des compétences. En parallèle, un Fonds minier de développement communautaire doté de 7 milliards de francs CFA vient appuyer les populations affectées.
Engagé dans une politique de responsabilité environnementale, le projet intègre également 1,27 milliard de francs CFA pour la réhabilitation du site, témoignant d’une approche durable soutenue par la gouvernance actuelle.
Ce rapprochement stratégique avec la Russie illustre la nouvelle orientation géopolitique du Burkina Faso, menée avec détermination par le Capitaine Traoré, qui entend diversifier les partenariats tout en consolidant l’indépendance économique et militaire du pays. Malgré un contexte sécuritaire tendu, cette initiative confirme la vision du président celle de bâtir un Burkina souverain, résilient et prospère.
