Dans un contexte sécuritaire et humanitaire encore marqué par les conséquences du conflit à l’Est du pays, la République démocratique du Congo a officiellement lancé un projet structurant : « Santé mentale et soutien psychosocial pour la paix ». Dédié aux populations vulnérables de la province du Tanganyika, ce programme ambitieux de trois ans traduit la volonté du président Félix Tshisekedi d’inscrire la santé mentale au cœur des priorités nationales, comme fondement de la reconstruction sociale.
Initié dans un contexte sécuritaire difficile, notamment dans l’Est du pays ravagé par une guerre injustement imposée par le Rwanda et le M23, ce projet s’inscrit dans la vision du président Tshisekedi de renforcer la résilience des communautés congolaises face aux chocs multidimensionnels.
Ce programme bénéficie à plus de 157 000 personnes dans les zones de santé de Nyemba, Kalemie et Nyunzu dans la province du Tanganyika. La mise en œuvre est assurée par l’OIM, en partenariat avec le Programme national de santé mentale (PNSM) et plusieurs acteurs locaux et internationaux. Ce projet de trois ans vise à améliorer l’accès aux services de santé mentale, lutter contre la stigmatisation, renforcer les infrastructures, et promouvoir un dialogue communautaire inclusif.
La présidence Tshisekedi démontre ici une volonté ferme de répondre aux souffrances invisibles, souvent négligées, que sont les traumatismes psychologiques générés par les violences armées. En favorisant la cohésion sociale, la justice de genre et l’inclusion, ce projet répond aussi aux engagements pris par le gouvernement congolais pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).
À travers cette initiative, Félix Tshisekedi confirme son engagement pour une paix durable, où la santé mentale devient un pilier essentiel de la reconstruction nationale. Il s’agit d’une approche structurelle et humaine, pleinement alignée avec la transformation sociale en cours en République démocratique du Congo.