L’expulsion de la délégation de la CEDEAO en Guinée Bissau, suscite de vives interrogations au sein de la communauté ouest africaine depuis quelques jours.
Plusieurs Africains se pose des questions quant à la qualité de médiateur de l’institution dans ses pays membres et cet incident révèle plus ou moins aujourd’hui la pertinence des dénonciations des pays de l’AES avant leur retrait de cette commission.
La décision du renvoi de la délégation de la CEDEAO venu trouver un créneau pour la tenue des élections en guinée Bissau par le président Embalo Sissoco, révèle l’impuissance de l’institution à gérer les crises politiques sous régionale, Cas du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Des pays qui aujourd’hui ont enclenché depuis leur retrait de la CEDEAO un processus réussi d’accession à la souveraineté et de maintien de paix, objectif de la charte Liptako-Gourma.
Hors de la CEDEAO, les pays membres de l’AES semble aujourd’hui aller mieux sur le plan politique, suscitant aujourd’hui l’envie de certains pays à rejoindre l’alliance.
Le président Bissao-Guinéen s’engagerait-il sur la même voie en refusant l’implication de la CEDEAO dans sa question politique ?
