La santé est un droit fondamental et un pilier essentiel du développement d’un pays. Conscient de cet enjeu, le Chef de l’État burkinabè a fait de l’accès aux soins une priorité absolue. C’est dans cette optique que l’Initiative Présidentielle pour la Santé a été adoptée en Conseil des ministres en juillet 2024.
Cette réforme d’envergure vise à renforcer le système de santé national en améliorant l’accessibilité, la qualité et l’efficacité des soins sur l’ensemble du territoire. L’un des principaux défis du secteur de la santé au Burkina Faso réside dans l’éloignement des infrastructures sanitaires et l’insuffisance des équipements médicaux adaptés.
Pour y remédier, l’Initiative Présidentielle pour la Santé prévoit : la construction de 55 centres médicaux communaux à travers tout le pays afin de rapprocher les soins des populations. L’installation de cinq nouveaux blocs de réanimation et d’anesthésie dans les principaux hôpitaux, renforçant ainsi la prise en charge des cas critiques et des interventions chirurgicales complexes.
Ces infrastructures permettront d’améliorer la couverture sanitaire nationale, notamment dans les zones rurales où l’accès aux soins reste limité. L’initiative ne se limite pas à la modernisation des infrastructures. Elle vise également à renforcer les ressources humaines en santé, un élément clé pour garantir une prise en charge efficace des patients.
En mettant en place cette initiative, les autorités burkinabè affirment leur volonté de bâtir un système de santé performant et souverain. L’objectif est clair : garantir à chaque Burkinabè, où qu’il se trouve, un accès équitable et rapide aux soins de santé. Avec cette réforme, le Burkina Faso franchit une étape décisive vers une politique sanitaire moderne, inclusive et durable.
L’Initiative Présidentielle pour la Santé s’impose ainsi comme un levier essentiel pour l’amélioration du bien-être des populations et le renforcement de la souveraineté sanitaire du pays.
Sylvestre Atoyi