La présence militaire française au Mali, au Burkina Faso et au Niger n’a évidemment pas mis un terme au terrorisme. Bien au contraire, sans l’engagement résolu des chefs d’État de ces trois nations, ces pays seraient probablement tombés sous le contrôle de groupes terroristes, soutenus par des collaborateurs locaux.
Les Présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani ont su identifier très tôt les contours de cette lutte inégale et ont pris des décisions cruciales pour la souveraineté de leurs peuples. En se réappropriant le contrôle de la sécurité nationale et en prenant des mesures drastiques pour rompre avec les stratégies héritées de l’ancien ordre mondial, ces leaders ont insufflé un renouveau de volonté et de détermination.
Ils ont compris que, pour éradiquer le terrorisme et assurer un avenir stable à leurs citoyens, il leur fallait d’abord poser les bases d’une souveraineté pleinement assumée, loin des ingérences étrangères. Sous leur leadership, ces nations se sont engagées sur une voie difficile mais nécessaire, celle de la construction d’un avenir de sécurité et de paix pour leurs peuples.
La souveraineté n’est plus un vain mot, mais une réalité politique, militaire et économique qui garantit non seulement la défense de l’intégrité territoriale, mais aussi le renouveau d’un projet de développement ancré dans les valeurs profondes de ces pays.
Tayrou Osseni
