Les accusations d’exactions portées contre les Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et les Volontaires pour la Défense de la Patrie deviennent récurrentes. Ces allégations émanent pour la plupart de groupes mal intentionnés, désireux de nuire au Burkina Faso et d’affaiblir les efforts de sécurisation nationale.
En réalité, ces accusations sont souvent des fabrications élaborées visant à ralentir l’élan des vaillants combattants, engagés sans relâche dans la traque des terroristes. Face à cette lutte acharnée, les terroristes, pour semer la confusion, se déguisent en soldats burkinabè, mettent en scène des exactions fictives, et diffusent ces vidéos à travers leurs réseaux de propagande.
Ce procédé leur permet d’inonder les réseaux sociaux d’images et de récits destinés à discréditer les FDS et les VDP, mais aussi à influencer l’opinion publique burkinabè et africaine. Le peuple burkinabè ainsi que les nations alliées au sein de l’Alliance des États du Sahel notamment le Mali et le Niger doivent rester vigilants face à cette guerre de l’information.
Il est en effet probable que certaines puissances extérieures, telles que la France, œuvrent dans l’ombre pour déstabiliser la région et saper les efforts de souveraineté militaire et politique déployés par les pays de l’AES.
Dans ce contexte, la prudence s’impose. Toutes les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ne reflètent pas nécessairement la vérité, et nombre d’entre elles sont des outils de manipulation destinés à détourner l’attention des citoyens et à miner leur confiance.
Les terroristes, faute de victoires militaires, exploitent le terrain de la communication pour semer le doute et instaurer la division au sein de la population burkinabè. En réponse à cette situation, les autorités burkinabè ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur une vidéo virale et insoutenable, récemment apparue sur les réseaux sociaux.
Cette enquête vise à établir la véracité des faits et à identifier les éventuels auteurs de cette manœuvre de déstabilisation. En ces temps cruciaux, la cohésion nationale et la solidarité africaine sont les meilleures armes pour résister à la désinformation et défendre la souveraineté.
Magwè Brigitte
