21 November 2024
RDC : Quand Vital Kamerhe appelle à la rigueur dans la gestion de la chose publique.

RDC : Quand Vital Kamerhe appelle à la rigueur dans la gestion de la chose publique.

La gestion des finances publiques en République Démocratique du Congo (RDC) connaît un renouveau marqué sous l’actuel gouvernement, avec un engagement ferme en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption. La session ordinaire de septembre 2024, inaugurée par le président de l’Assemblée nationale Vital Kamerhe, a mis en lumière la volonté des autorités congolaises d’instaurer un contrôle rigoureux et efficace des ressources de l’État. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de bonne gouvernance prônée par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, et vise à renforcer la responsabilité des gestionnaires des fonds publics.

Au cœur de cette politique de redressement figure l’Inspection Générale des Finances (IGF), institution qui, sous la direction de Jules Alingete, s’est imposée comme un pilier essentiel dans la lutte contre le détournement des fonds publics. Depuis son arrivée à la tête de l’IGF il y a quatre ans, Jules Alingete a redynamisé cette institution qui, aujourd’hui, joue un rôle clé dans la traque des mauvaises pratiques financières. L’IGF a, par exemple, contribué de manière significative à la révision du contrat sino-congolais SICOMINES, en dénonçant les clauses défavorables à la RDC. Elle mène également des actions contre la corruption et le blanchiment de capitaux, freinant ainsi la fuite des ressources vitales pour le développement du pays.

Dans cette dynamique, l’Assemblée nationale, par la voix de son président Vital Kamerhe, s’est engagée à intensifier le contrôle parlementaire, en synergie avec l’IGF et la Cour des Comptes. Ces institutions de contrôle, dotées d’une expertise reconnue, sont appelées à soutenir l’effort national pour une gestion saine des finances publiques. Kamerhe a clairement exprimé la nécessité d’un contrôle accumulé et de qualité afin de décourager les pratiques de détournement et d’assurer que les fonds publics soient utilisés exclusivement au service de la nation.

Ce renforcement du contrôle budgétaire et financier est essentiel pour la mise en œuvre des réformes économiques envisagées par le gouvernement. En harmonisant les vues avec les organes de contrôle tels que l’IGF et la Cour des Comptes, le Parlement congolais a mis en place une architecture robuste pour garantir la redevabilité des gestionnaires des deniers publics. La gestion efficace des finances publiques, soutenue par des réformes budgétaires bien encadrées, devient un levier indispensable pour accélérer le développement de la RDC et améliorer la qualité de vie des citoyens.

Cette politique de gestion rigoureuse et transparente reflète l’engagement du gouvernement congolais à instaurer un climat de confiance avec la population, en s’assurant que les ressources de l’État bénéficient à l’ensemble du pays. La RDC se dote ainsi d’instruments efficaces pour lutter contre la corruption et instaurer une gouvernance basée sur la transparence, condition sine qua non pour attirer les investissements et renforcer la croissance économique du pays.

Amen K.

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