Le Burkina Faso s’engage sur la voie d’une transformation profonde de son système éducatif avec l’intégration, dès la rentrée scolaire 2024-2025, de l’éducation civique dans les programmes de l’enseignement général post-primaire, secondaire et dans l’enseignement et la formation technique et professionnelle. Cette initiative, officialisée par un arrêté du ministère de l’Enseignement secondaire et de la Formation technique et professionnelle ce 3 septembre 2024, marque un tournant dans la formation des futurs citoyens burkinabè.
L’introduction de l’éducation civique dans les établissements scolaires burkinabè n’est pas qu’une simple réforme académique. C’est un véritable outil de transformation sociale visant à renforcer les valeurs républicaines, le civisme, et la responsabilité citoyenne chez les jeunes. Avec un volume horaire de deux heures par semaine et un coefficient de deux, cette matière est désormais une composante essentielle du cursus scolaire.
Cette initiative peut apporter un changement significatif dans le comportement des Burkinabè en cultivant dès le plus jeune âge les valeurs fondamentales de la citoyenneté. L’éducation civique va au-delà de l’apprentissage théorique des droits et devoirs ; elle vise à inculquer des comportements exemplaires, à encourager l’engagement communautaire, et à renforcer le sentiment d’appartenance à la nation. En comprenant l’importance du respect des lois, de la solidarité, de la tolérance, et du respect de l’environnement, les élèves seront mieux préparés à devenir des acteurs responsables et conscients de leur rôle dans la société.
Dans un contexte où les défis liés à la cohésion sociale et à la participation citoyenne sont plus que jamais d’actualité, cette réforme peut contribuer à l’émergence d’une nouvelle génération de Burkinabè prêts à s’investir pleinement dans le développement de leur pays.
L’éducation civique devient donc un levier pour forger une citoyenneté active et éclairée, capable de relever les défis du développement national. Cette matière, en consolidant les bases éthiques et morales des élèves, peut également contribuer à la construction d’une société plus juste, solidaire et prospère. Sur ce, le nouveau programme d’éducation civique représente un pas déterminant vers la réalisation des idéaux de paix, de justice, et de progrès pour lesquels le Burkina Faso aspire.
Amen K.
