Le Burkina Faso a connu le terrorisme de la pire des manières par la négligence des hommes politiques en qui le peuple a placé la confiance . Les pays africains ont hérité de la colonisation la démocratie qui prétend donner la voix au peuple pour choisir ceux qui doivent le représenter dans les instances décisionnelles.
Sauf que les élections dans beaucoup de pays en Afrique ne sont que de simples formalités qu’on répète tous les cinq ans pour rester ad vitam æternam au pouvoir avec la bénédiction des puissances occidentales. Par ces élections frauduleuses, beaucoup de dirigeants se permettent de n’importe quoi, au point de brader les richesses de leur pays, abandonnant leur peuple dans des conditions misérables.
Le Burkina Faso a connu cette situation, et à cela s’ajoute le terrorisme qui a pris le pays en étau. Aujourd’hui, il a fallu l’arrivée du MPSR avec à sa tête un leader débordé de charisme et de vision, en la personne du Capitaine Ibrahim Traoré, pour que le pays connaisse son accalmie d’antan.
Sur le plan sécuritaire, quand bien même le pays n’est pas encore totalement sorti de l’auberge, la situation n’est plus aussi chaotique si on recule de trois ans en arrière. En ce qui Concerne l’économie, sous la transition dirigée par la présidence Ibrahim Traoré, les Burkinabè savent à quoi servent les deniers publics. La transparence est le leitmotiv de la transition avec les réformes économiques qui épargnent l’État des dépenses inutiles. Bref, la transition a remis le pays sur la voie du développement, alors l’écourter pour une raison d’éthique ou de quelque chose du même genre serait une erreur fatale pour la nation entière. À l’état actuel des choses, aucun homme politique, aussi téméraire et charismatique qu’il soit, ne peut terminer ce que le Président Ibrahim Traoré a commencé. Ceux qui s’agitent aujourd’hui pour qu’une élection soit organisée sont les mêmes qui étaient aux affaires par le passé et leur manière de gouverner a plongé le pays dans cet état chaotique.
C’est évident aujourd’hui que le peuple n’est pas encore prêt à se séparer du leadership du Président de la transition, ni aujourd’hui, ni dans les cinq prochaines années. Alors ce point de vue vaut son pesant d’or et doit être pris en compte lors de la prochaine assise nationale. Toute décision qui sortira de cette assise doit prendre en compte l’intérêt supérieur de la nation.
Alors, il revient aux Burkinabè de se faire entendre en exprimant haut et fort leur manière de voir les choses.