20 September 2024
Afrique : Human Rights Watch ou le cheval de Troie par lequel l’Occident passe pour déstabiliser le continent noir !

Afrique : Human Rights Watch ou le cheval de Troie par lequel l’Occident passe pour déstabiliser le continent noir !

Dans les déboires que l’Afrique connait depuis belle lurette, une part de responsabilité revient aux organisations non gouvernementales étrangères (HRW) en complicité avec certains affamés à l’interne.

Les projecteurs sont actuellement sur le Burkina Faso , pas parce que les FDS et les VDP abattent un travail remarquable dans la lutte contre le terrorisme pour le bien de la population, mais parce que Human Rights Watch (HRW) a récemment fait sortir un rapport établi sur des mensonges, incriminant les Forces de Dépense et de Sécurité du massacre de 223 civils dont les enfants. Un rapport fait un appel à d’autres de même calibre dans certains pays africains qui ont aussi connu les crises.

D’abord, partons en Libye. Au début de ce qu’on peut tenter d’appeler la révolution libyenne (le printemps arabe) sinon la manipulation du peuple libyen, la célèbre ONG, Human Rights Watch avait indexé le guide libyen Mouammar Kadhafi dans plusieurs de ses rapports comme un dictateur sanguinaire qui tue son peuple par plaisir. Un rapport commandé en toute vraisemblance par la France de Sarkozy pour régler un compte personnel à Kadhafi de la manière la plus sauvage qu’il soit. On se souvient, comme si c’était hier, des mots du Président d’Afrique du Sud d’alors Thabo Mbeki , je cite : « Nous pensions avoir définitivement mis un terme à cinq cents ans d’esclavage, d’impérialisme, de colonialisme et de néocolonialisme. Or, les puissances occidentales se sont arrogées de manière unilatérale et éhontée le droit de décider de l’avenir de la Libye » Fin de citation.

Cette ONG, par ces présomptions de rapports sur les droits humains, a fait croire à l’opinion nationale et internationale que le Guide Libyen tuait sans état d’âme son peuple qui réclamait une démocratie. Et la suite, nous la connaissons tous aujourd’hui.

Ne parlons même pas du cas de la Côte d’Ivoire en 2011, où l’ancien Président Laurent Gbagbo a été cité dans plusieurs rapports de HRW, comme étant le commanditaire des crimes perpétrés dans le pays à cette époque de la guerre. Sur ces accusations, l’ancien Président a été humilié, arrêté puis déféré devant la CPI. Douze ans après, il revient dans son pays plus blanc que la neige, parce que les vrais responsables de ses atrocités sont ailleurs. Plus besoin de revenir sur le rôle de la France dans cette guerre aussi.

Le génocide du Rwanda. La partition que HRW, avec l’appui des services secrets français, a jouée de façon directe ou indirecte dans ce massacre, est aujourd’hui dans l’archive de l’histoire.

Bref, il va de soi que cette ONG new-yorkaise n’est pas là pour aider les Africains d’aucune manière. Partout où elle met le pied, son rôle est de mettre le feu aux poudres dans l’intérêt des puissances occidentales.

Aujourd’hui, elle réédite les mêmes scénarios qui ont fait ces preuves de dégâts dans les pays cités plus haut, avec le Burkina Faso. Il revient au peuple burkinabè de tirer leurs épingles du jeu, en dénonçant avec fermeté une telle comédie non seulement de HRW, mais aussi de toutes les ONG burkinabè qui sont en partenariat avec elle et travaillent dans l’ombre pour que le pays bascule dans le chaos.

Amen K.

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