Les FDS, dans leurs opérations de ratissage, prennent beaucoup de temps dans l’observation des mouvements des terroristes. Avant que les vecteurs aériens ne procèdent à une frappe, on s’assure de la présence effective de l’ennemi et tout en tenant compte des dommages collatéraux.
Comme nous les avions mentionnés dans la première partie , les terroristes aiment se cacher dans les buissons et dans les maisons abandonnées. Et C’est à ces endroits où les missiles sont envoyés. Ce qui ne serait pas le cas, du moins à Nondin et à Soro.
Alors, en parlant de l’opération au sol, la coordination se fait en sorte que les FDS ouvrent le feu lorsque leurs supérieurs hiérarchiques leur intiment l’ordre. Même s’ils ont les ennemis en vue, les FDS n’ont pas cette possibilité de tirer. Pour Preuve, le Président de la transition Ibrahim Traoré lors de son séjour dans la région de Banfora, en a fait cas lorsqu’il parlait, je cite « Nous avons pu suivre avec vous les opérations dernièrement avec beaucoup d’amertume, lorsque vous voyez les terroristes franchir les fleuves, et se retrouver à 50 m de vous et que vous n’avez pas la capacité d’engager. Parce que vous n’avez pas l’autorisation. Ça fait partie de votre discipline de formation… » fin de citation. C’est clair que les FDS ne peuvent pas tirer sur qui que ce soit si l’ordre ne vient pas de la hiérarchie. Si les FDS n’ont pas ce droit de faire “feu à volonté”, ce ne sont pas les VDP qui vont l’avoir. Ce qui fait couler, tel un château de cartes au constat du vent, le montage hideux de Human Rights Watch en complicité avec les valets locaux des impérialistes pour noircir l’image des autorités burkinabè.
D’après Human Rights Watch, « Nondin et Soro font partie des nombreux villages du district de Thiou que le GSIM (terroristes) a assiégés ». Une manière subtile de dire que ces deux villages font allégeance aux terroristes. En plus Human Rights Watch d’après les témoignages de ceux qu’il aurait interrogé, après les présumés carnages qui auraient eu lieu le 25 février 2024 à Nondin et à Soro, les survivants seraient rendus à la brigade de gendarmerie de Ouahigouya le lendemain 26 février pour faire les déclarations après avoir enterrés les corps des victimes avec l’aide d’autres personnes. Formidable.
Qui, sur cette terre, ne sait pas que quand il y a un crime, on ne fait pas disparaitre le corps de crime avant d’interpeler les autorités compétentes ? Et pour ces présumés crimes qui seraient commis, les corps des victimes sont enterrés dans une fosse commune par les survivants, laquelle fosse commune Human Rights Watch a pu géolocaliser avec ces satellites. Tout ceci n’est que montage mal ficelé.
Selon toujours Human Rights Watch, un homme de 43 ans, originaire de Soro (un village sous la bannière des terroristes, NDLR) a déclaré : « Nous sommes allés à la gendarmerie de Ouahigouya et nous avons donné notre version des faits. Nous voulons que justice soit faite, mais nous sommes déçus. Nous ne savons plus à qui parler, quand même nos propres soldats nous massacrent et qu’aucune justice n’a été rendue pour d’autres massacres ».
À quel moment les FDS sont devenus leurs soldats au point d’aller à la gendarmerie qui représente l’autorité pour faire des déclarations sur les présumés crimes dont les corps sont déjà disparus ou enterrés dans les éventuelles fosses communes lesquelles Human Rights Watch seul connait l’emplacement ? Pourquoi les villageois refusent-ils de signaler l’arrivée des terroristes aux autorités compétentes, c’est-à-dire qui refusent la protection des FDS et de VDP et seraient partis voir ces mêmes autorités lorsque les présumés crimes sont commis ?
Dossier à suivre avec la Partie 3 : La guerre de communication.
Amen K.