L’Afrique n’est pas pauvre. Elle dispose d’importantes ressources pour nourrir, soigner, éduquer et offrir des emplois à ses enfants ; mais elle n’arrive pas à se relever de siècles d’exploitation. Après la traite de ses fils et la colonisation, les clans au pouvoir, les États étrangers et les multinationales ont confisqué sa souveraineté, attisé des conflits meurtriers et pillé ses ressources de façon éhontée.
Devant ces tares que beaucoup de pays qui ont le malheur d’être colonisés par la France trainent aujourd’hui, certains ambitionnent se démarquer du lot en se libérant des carcans de la colonisation pour accéder à la souveraineté digne de ce nom. C’est le cas du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Face à cette volonté manifeste du changement qui remet en cause tout paternalisme, les néo- colons ne comptent pas rester les bras croisés. Ils projettent de revenir en Afrique avec les armes à la main, s’il le faut, pour parachever le travail criminel que leurs ancêtres ont commencé, dont ils sont héritiers. C’est ce qu’on peut comprendre de l’incongruité de ce général français qui fait le tour des réseaux sociaux actuellement.
Bref, la position de la France est que « les pays colonisés une fois doivent demeurer dans la colonisation d’une manière ou d’une autre ». Les guerres par procuration dans les pays riches en ressources minières, le franc CFA qui est un symbole par excellence de prise en otage de l’économie d’un pays, l’envahissement des pays africains par les multinationales française, les exemples sont légion quand on veut parler de l’impérialisme français.
Tout comme une biche ne peut pas implorer la pitié d’un lion, sinon ce dernier mourra de faim, c’est de la même manière que les pays africains ne peuvent pas demander la clémence des pays occidentaux au cas échéant : leur survie en dépend.
Il revient à chaque État de prendre ces dispositions pour ne pas se faire écraser par les puissances. Certes, chaque pays à lui seul ne peut pas faire grand-chose face au rouleau compresseur des impérialistes, d’où la nécessité d’une confédération des États.
Amen K.