Dans une dynamique d’interaction, les forces de défense et de sécurité de l’AES ont mené récemment plusieurs opérations sur plusieurs fronts qui ont conduit à mettre hors d’état de nuire plusieurs terroristes et à la destruction d’importantes bases logistiques dans les zones frontales. . .
Ainsi, les forces armées maliennes et les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso ont réussi à anéantir des terroristes et leurs matériels le dimanche 14 avril 2024. Selon nos informations, « les vecteurs aériens des FAMa et ceux du Burkina Faso ont permis de déjouer le plan macabre des assaillants qui se déplaçaient dans des pick-up, contenant du carburant et d’autres matériels de guerre. La vigilance des deux force a permis de les détecter. Ensuite, elles ont effectué des frappes, détruisant plusieurs véhicules ainsi que leurs occupants qui étaient cachés sous des arbres ».
Du côté du Niger, plus précisément dans la zone du lac Tchad, vu l’intensification des forces de frappe des FDS ces dernières semaines, on assiste à une série de repentances de combattants de la secte terroriste Boko Haram dont les membres sont traqués. Le 11 avril dernier, deux terroristes, ne pouvant plus supporter les conditions de vie renforcées par cette nouvelle pression des Forces Armées Nigériennes, ont choisi de se rendre aux autorités à Bosso. Déjà la semaine dernière, des repentis de cette secte sanguinaire qui a son fief au Nigéria, dans la forêt de Sambissa, se sont rendus aux FDS à Baroua, Toumour et Bosso.
Aujourd’hui, la traque de ces terroristes sans foi ni loi est permanente, avec un appui aérien opérationnel tout aussi permanent. Le maintien de la pression favorise également des dissensions au sein des groupes terroristes sur la conduite à tenir. Ce qui pousse à des affrontements réguliers sur les îles du Lac entre branches rivales.
D’après les autorités nigérianes, trois (3) grands affrontements internes ont récemment eu lieu entre les groupes terroristes, dont deux sur le territoire du Nigéria et le dernier, en date du 27 mars 2024, au Tchad. Ce qui est un signe annonciateur de la fin des crimes de ces divers groupes terroristes dans le Sahel.