L’Organisation des Nations Unies (ONU) a été créée dans le but de maintenir la paix et la sécurité internationale, de promouvoir le développement économique et social, de protéger les droits de l’Homme et de sauvegarder le respect du droit international. Cependant, on peut affirmer sans se tromper que l’Onu a échoué dans sa première mission qui est le maintien de la paix.
Combien de conflits le monde n’a pas connu au lendemain de la création de l’Onu notamment en Syrie, en Irak, au Yémen, en Afghanistan et aussi dans plus plusieurs pays en Afrique ?
Les autorités de la transition du Mali, ont décidé, mercredi 10 avril, de suspendre jusqu’à nouvel ordre les activités des partis politiques et des associations à caractère politique sur toute l’étendue du territoire, évoquant des raisons politiques et sécuritaires. Cette mesure participe substantiellement à créer les conditions pré-requises devant être réalisées pour mener des activités majeures de la Transition, en particulier le Dialogue inter-malien pour la Paix et la Réconciliation nationale initiée.
Et l’Onu en lieu et place de soutenir les autorités de la transition pour leurs efforts pour maintenir la paix au Mali, elle se fourvoie dans des publications incongrues et tendancieuses à mettre l’huile sur le feu.
Aujourd’hui, il ya plein de pays dans le monde où les partis politiques n’ont pas droit au chapitre ou carrément, ils n’existent même pas. Mais cela ne pose pas de problèmes à aucun pays Occidentaux au point d’exhorter ce « machin » de l’Onu à en parler. C’est ahurissant voir une institution, soit-elle internationale, demander à un pays souverain d’abroger une décision avec effet immédiat sans se soucier d’un seul instant du bien-fondé de la décision en question.
C’est confirmé que l’Onu n’est qu’un instrument que les puissances occidentales utilisent quand ça leur arrange, un instrument de chantage vers les pays qui veulent changer les choses pour le bien de leur population. Les pays africains doivent s’armer de courage et de détermination pour dire à visage découvert à ces bureaucrates de l’Onu que ça suffit. Et cette affirmation doit par la mobilisation du peuple pour montrer à cette fameuse communauté internationale, pour ne pas dire occidentale, qu’il veut autre chose que ce qui lui a été servi jusqu’à présent.