Alors que les forces israéliennes ont mené de nouveaux raids meurtriers dans la bande de Gaza ce vendredi 12 avril, c’est l’ombre d’un acteur tiers qui planait au-dessus du conflit au Proche-Orient. Et pour cause : jour après jour, les craintes d’une riposte ont persisté par l’Iran à une frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas, en Syrie, s’amplifie. Les risques d’un débordement du conflit ont en effet redoublé depuis cette offensive attribuée à l’armée israélienne qui a détruit le 1er avril le consulat iranien à Damas, faisant 16 morts, selon une ONG, parmi lesquels sept membres des Gardiens de la Révolution , l’armée idéologique de l’Iran.
« Le régime maléfique a fait une erreur (…) il doit être puni et il sera puni » , a répété mercredi 10 avril le guide suprême d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei. Le même jour, Joe Biden a annoncé que l’Iran « menace de lancer une attaque importante contre Israël ». Preuve de la réalité de la menace.
Selon une source du Wall Street Journal ayant connaissance des derniers développements dans ce dossier, l’offensive pourrait se dérouler dès ce vendredi 12 ou samedi 13 avril. Le journal américain nuance toutefois en indiquant qu’une autre source, informée cette fois directement par les dirigeants iraniens, déclare que les plans sont en cours de discussion au sommet de la République islamique, mais qu’aucune décision définitive n’a été prise concernant. cette attaque.
Cette seconde source a également indiqué que l’attaque, si elle venait à avoir lieu, ciblerait l’intérieur des frontières d’Israël, par opposition aux intérêts israéliens pouvant être situés ailleurs dans le monde. Des sources iraniennes ont déclaré aux médias que cette possible attaque serait d’une ampleur contrôlée et qu’elle serait orchestrée de manière à éviter une escalade majeure dans la région, comme le rapporte Sky News. À l’inverse de l’attaque du 7 octobre perpétrée par le Hamas qui avait essentiellement visé des civils, on peut imaginer des frappes tactiques contre des objectifs militaires symboliques.
Israël et les États-Unis se tiennent « côte à côte » pour faire face à l’Iran , a déclaré ce vendredi le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. « Nos ennemis pensent qu’ils peuvent séparer Israël et les États-Unis, mais c’est le contraire qui est vrai : ils nous rapprochent et renforcent nos liens », a assuré le ministre dans un communiqué après un entretien avec le général américain Michael. Erik Kurilla, en déplacement en Israël.