Depuis la création de l’AES (Alliance des États du Sahel), c’est connu de tous que les puissances occidentales sont prêtes à tout pour casser cette dynamique et faire échouer la lutte souverainiste des peuples de ces trois pays.
Au regard des enjeux que caractérise cette lutte pour l’affirmation exhaustive de la souveraineté des pays de l’AES, les impérialistes ne cessent de multiplier les initiatives pour faire tomber les gouvernements de transition dans ces trois pays. Ils étaient passés par la fameuse CEDEAO en agitant le spectre des sanctions économiques et financières sans avoir le résultat escompté. Bien au contraire, elles ont contribué à renforcer la cohésion entre les populations et leurs dirigeants et à développer le sentiment patriotique chez les citoyens dans les trois pays. Après, ils se sont tournés vers leurs agents terroristes en leur fournissant ce qu’il faut pour faire plus de dégâts dans le Sahel, là aussi, c’était une peine perdue. Entre-temps, l’idée est venue de procéder par la déstabilisation en manipulant quelques hauts gradés véreux pour mettre fin à la transition. C’était sans compter sur le professionnalisme des services de renseignement, qui ont déjoué toutes ces tentatives à juste titre.
Aujourd’hui, étant donné que ces complots et autres menaces fomentés à partir de l’extérieur contre ces différents régimes de transition n’ont pas donné les résultats espérés, les impérialistes cherchent maintenant à briser cette résilience en manipulant les acteurs politiques, ceux-là mêmes qui ont sacrifié leur pays en le donnant pieds et mains liés aux puissances occidentales, à travers des accords sans tête ni queue.
Tout récemment au Mali, ils sont nombreux ces partis politiques à monter au créneau pour demander sans honte au Président Assimi Goita de mettre un terme à la transition. Que ce soit au Mali, au Burkina Faso ou au Niger, cela relèverait d’une absurdité extrême de parler des élections à l’état actuel des choses, sauf si on appartient au camp des valets néo-colonisés. Faire une telle revendication, revient à insulter la mémoire du peuple malien qui a subi, pendant des années, les violences des groupes criminels.
Organiser des élections à ce moment, revient à capituler devant les plans funestes des puissances occidentales, et constitue un retour à la case de départ pour s’adonner à nouveau au pillage systématique des finances publiques et la compromission des intérêts du pays.