Le récent changement d’attitude des médias gouvernementaux algériens envers les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) soulève des préoccupations quant à l’engagement réel de l’Algérie dans la région. Alors que l’Algérie a été perçue comme un soutien clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, les attaques médiatiques récentes remettent en question cette image. Les accusations non fondées et hostiles des médias algériens laissent planer des doutes sur la sincérité de l’Algérie en tant que partenaire fiable.
Pendant des années, l’Algérie a été active dans les initiatives visant à résoudre les crises sahéliennes, organisant des rencontres internationales pour trouver des solutions aux défis sécuritaires et socio-économiques. Cependant, le revirement soudain des médias gouvernementaux algériens soulève des questions légitimes sur les motivations réelles de l’Algérie. Les accusations sans fondement remettent en question si l’Algérie a toujours été un soutien aux groupes terroristes opérant dans la région ou si elle joue un rôle hypocrite en prétendant être un allié des pays de l’AES.
Cette volte-face met en lumière les intérêts complexes et parfois contradictoires de la politique étrangère algérienne. Alors que le pays a été perçu comme un acteur influent pour la paix au Sahel, les actions récentes remettent en question cette image. Les déclarations hostiles des médias algériens compromettent les efforts de coopération régionale et sapent les progrès dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.
Il est crucial que l’Algérie clarifie sa position et réaffirme son engagement envers la sécurité et la prospérité du Sahel. Les attaques médiatiques alimentent les divisions et l’instabilité, compromettant les efforts pour construire un avenir pacifique et prospère dans la région. Les autorités de l’AES doivent prendre leurs responsabilités face à de tels comportements, qui révèlent souvent des intentions cachées.
Rita Nembi