Le général Abdourahamane Tiani, Président du conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP), a signé le 4 janvier 2024 l’ordonnance fixant le budget de l’État du Niger pour l’année 2024 à un montant dépassant les 2 653 milliards. de Francs CFA, selon un communiqué du secrétariat général du gouvernement.
Équilibré en ressources et en charges à hauteur de 2 653 440 643 850 FCFA, ce budget pour 2024 s’aligne sur les objectifs macroéconomiques définis par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et les directives du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie.
Son élaboration a pris en compte les résultats des discussions budgétaires entre le ministère des Finances et les divers ministères sectoriels, en tenant compte de la nouvelle configuration gouvernementale, avec une révision approfondie de la cartographie des programmes et des sections.
Le processus d’élaboration a été itératif et participatif, aboutissant à un équilibre budgétaire basé sur des enveloppes plafonds.
Les recettes et les dépenses ont été déterminées en référence au cadrage macroéconomique et budgétaire révisé, ainsi qu’au Document de Programmation Budgétaire et Économique Pluriannuelle (DPBEP) mis à jour.
Selon les hypothèses retenues dans le cadre macroéconomique, la croissance du PIB réel devrait être en moyenne de 7,9% sur la période de projection (2024-2026). Les dépenses d’investissement sur les ressources internes sont estimées à 476,96 milliards en 2024, reflétant l’ambition des autorités d’impulser une dynamique de développement endogène en finançant des investissements prioritaires du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP). ) grâce aux ressources propres.
Les traitements et salaires connaîtront également une progression de 17,97 milliards pour atteindre 363,90 milliards en 2024. Cette évolution tient compte du programme de recrutement prévu par le Gouvernement, en particulier dans les secteurs prioritaires tels que l’éducation et la santé, ainsi que pour compenser la baisse des effectifs dans l’administration publique.
Marlène Abalo