Les États-Unis ont déclaré lundi qu’ils refuseront d’accorder des visas aux responsables ougandais impliqués dans l’application de la loi antihomosexualité controversée promulguée en Ouganda en mai.
La loi prévoit des sanctions sévères, y compris la peine de mort, pour les personnes ayant des relations homosexuelles ou faisant la “promotion” de l’homosexualité. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a précisé que la mesure visera les responsables actuels ou passés et leurs familles, s’ils ont joué un rôle dans la répression de groupes marginalisés.
Cette décision fait suite à une précédente menace du président Joe Biden de réduire l’aide américaine à l’Ouganda en cas de maintien de cette loi. Les États-Unis étendent également des restrictions de visas au Zimbabwe en raison d’irrégularités électorales présumées en août.
Mamie Gonda