Le déclin observé ces dernières années dans certaines écoles privées au Mali, qui ne reçoivent plus de nouveaux élèves titulaires du Diplôme d’Études Fondamentales (DEF) pour la classe de 10ème année, soulève des interrogations quant à la responsabilité de cette situation. Les établissements privés concernés accusent l’État de ne pas respecter les critères légaux d’orientation des élèves.
Selon le censeur d’une école privée, bien que leur établissement réponde aux normes d’éligibilité, ils n’ont pas reçu d’orientations depuis deux ans. Certains estiment que l’État a effectué une identification des établissements en règle, fermant ceux ne répondant pas aux critères. Cependant, il subsiste des écoles répondant aux normes qui n’ont pas reçu d’élèves, tandis que certaines écoles publiques, ne répondant pas entièrement aux critères, ont été choisies.
Cette situation suscite des préoccupations quant à la survie des établissements privés, puisque l’absence d’élèves pendant trois années consécutives peut entraîner la fermeture de l’école. Certains évoquent la création illégale d’écoles par le passé, soulignant la volonté actuelle de l’État de réguler et moraliser ce secteur.
Il est important de souligner que l’éducation est un droit pour tous, et la situation actuelle peut avoir des répercussions sur de nombreuses personnes, y compris les enseignants et les administrateurs des écoles privées. La question centrale semble être de savoir si l’État cherche à réduire le nombre d’établissements privés ou s’il s’agit d’une question de moyens. Dans tous les cas, la citation “L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde” souligne l’importance de prendre des décisions réfléchies afin de préserver ce droit fondamental.
Binta Pao