Les jardins publics de Ouagadougou connaissent une transformation inquiétante, caractérisée par l’insécurité, l’inconfort et l’absence d’opportunités économiques. La hausse démesurée des coûts de localisation de ces espaces a entraîné leur fermeture, laissant les gestionnaires en difficulté financière.
Certains jardins, tels que le Jardin Yennenga et le Jardin de l’Amitié, sont devenus des lieux de délinquance, d’insécurité et de comportements inappropriés. La fermeture de ces jardins a également entraîné des problèmes d’hygiène, d’insalubrité et d’odeurs désagréables.
En plus de ces problèmes, la fermeture des jardins publics et également privés les communautés locales d’opportunités économiques. Avant, ces jardins étaient des lieux de rassemblement pour les familles et les amis, favorisant la demande de services de restauration, de divertissement, de célébration de mariage et de vente de produits artisanaux. Cependant, l’augmentation des coûts de localisation a dissuadé les gestionnaires, entraînant des pertes d’emplois et des difficultés financières pour ceux qui continuent à gérer ces espaces.
Malgré les tentatives des gestionnaires de négocier une réduction des coûts de localisation avec les autorités locales, la situation reste difficile. Les gestionnaires espèrent que la nouvelle Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou pourra trouver des solutions pour résoudre ces problèmes.
En résumé, la fermeture des jardins publics de Ouagadougou est due en grande partie à l’augmentation des coûts de localisation, ce qui a entraîné des problèmes d’insécurité, d’insalubrité, et a privé les communautés locales d’opportunités économiques. Les gestionnaires des jardins espèrent une intervention des autorités pour résoudre ces problèmes.
entretien aux autorités municipales afin d’évoquer avec elles notamment l’état des lieux des jardins publics et les mesures en cours pour leur réhabilitation et leur réouverture au public. Cependant, jusqu’à ce nous tracions ces lignes, nous n’avons pas reçu de réponse malgré nos relances.