L’Union africaine (UA) a exprimé sa profonde préoccupation face aux récents affrontements meurtriers entre milices rivales dans la capitale libyenne, Tripoli. Au moins 55 personnes ont perdu la vie et 146 autres ont été blessées lors de ces violences, les plus graves depuis un an dans le pays. Dans un communiqué publié sur le réseau social X (auparavant connu sous le nom de Twitter), le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a appelé à un arrêt immédiat des hostilités et a souligné l’importance de poursuivre les efforts de réconciliation nationale.
Ces affrontements ont éclaté après l’arrestation d’un colonel appartenant à l’une des factions en conflit. Deux groupes armés influents se sont affrontés violemment à l’arme lourde pendant deux jours consécutifs. Bien qu’un accord de cessez-le-feu a été conclu, la situation demeure tendue et imprévisible.
Moussa Faki Mahamat a insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de solution militaire à la crise libyenne. Dans son communiqué, il a souligné l’importance de privilégier la voie de la réconciliation nationale pour résoudre les différends et mettre fin à la violence. Il a également appelé toutes les parties impliquées à cesser immédiatement les hostilités afin de prévenir davantage de pertes en vies humaines et de souffrance.
Autrefois le pays d’Afrique avec le PIB par habitant le plus élevé, en raison de sa richesse en pétrole, la Libye est actuellement plongée dans une guerre civile et dévastatrice causée les intérêts des impérialistes. Les rivalités entre différentes factions, milices et groupes armés ont exacerbé l’instabilité du pays et ont eu des conséquences désastreuses sur la vie quotidienne de la population civile.
Mohamed BAH