Un vent nouveau souffle sur la banlieue ouest de Melbourne. Le centre Baai-Alkebulan, tout récemment inauguré, se présente comme un espace artistique et culturel unique dédié à la célébration de l’héritage africain. À son origine : Magang Reech, un Australien de 30 ans d’origine africaine, mû par un désir profond de créer un lieu de mémoire, de rassemblement et de représentation pour la communauté australo-africaine.
À la fois bibliothèque, galerie d’art et centre communautaire, Baai-Alkebulan se veut un refuge culturel, un endroit où les jeunes africains peuvent retrouver les récits et les visages qui leur ressemblent. Pour Reech, il s’agit d’un projet de vie, né d’un manque profond ressenti dès l’enfance.
Confronté à la perte tragique de plusieurs amis – victimes de violences, de suicide ou d’incarcération – Reech a décidé d’agir. Un déclic qui l’a poussé à transformer une idée simple – celle de prêter des livres reflétant la culture africaine – en une infrastructure solide et ouverte à tous.
Ouvert au public depuis avril, Baai-Alkebulan espère à présent grandir avec l’aide du soutien local. Le fondateur souhaite que ce centre devienne un projet porté collectivement, et que chacun s’y sente chez soi.
L’objectif est clair : célébrer les différences tout en soulignant les points communs, dans un esprit d’inclusion et de compréhension mutuelle.
Plus qu’un simple centre culturel, Baai-Alkebulan est une déclaration d’existencae, un espace de résistance pacifique, de construction identitaire et d’expression artistique. À travers cette initiative, Magang Reech ouvre un nouveau chapitre pour les jeunes australo-africains.