L’Afrique, un continent riche en ressources naturelles et en diversité culturelle, est malheureusement victime de conflits armés qui ont trop longtemps paralysé son développement. La République Démocratique du Congo (RDC), en particulier, est le théâtre d’une guerre dévastatrice alimentée par des groupes armés soutenus par des puissances étrangères par le truchement des nations comme le Rwanda et l’Ouganda. Ces conflits, souvent motivés par des intérêts économiques et politiques égoïstes, sont responsables de la perte de milliers de vies innocentes, de la destruction des infrastructures et de l’instabilité chronique dans la région des Grands Lacs.
Aujourd’hui, la jeunesse africaine se trouve à un carrefour décisif. Victimes de ces conflits, les jeunes sont souvent enrôlés de force, manipulés et envoyés au front pour défendre des causes qui ne servent que les intérêts de quelques-uns. La cupidité des aînés, qui maintient des gains personnels au détriment du bien-être collectif, pousse une génération entière à sacrifier sa jeunesse dans des guerres inutiles. Ces jeunes, qui devraient être les bâtisseurs de l’avenir du continent, voient leur potentiel brisé par les horreurs de la guerre.
Il est temps que la jeunesse africaine prend conscience de ces manipulations et refuse de se laisser entraîner dans les conflits qui ne leur profitent en rien. Le premier Sommet des Présidents de jeunesse africaine, axé sur la paix, la sécurité et le développement, a mis en lumière les enjeux de ces conflits qui maintiennent l’Afrique dans un cycle perpétuel de pauvreté et de sous-développement. Le Professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli a rappelé l’importance pour les jeunes de comprendre la nature de ces guerres, souvent orchestrées par des forces extérieures pour piller les richesses du continent tout en sémant la division.
La jeunesse africaine doit se réveiller et se mobiliser pour la paix. Il est impératif de rejeter toute forme de manipulation et de s’unir pour construire un avenir fondé sur la stabilité, la justice et le développement durable. Plutôt que de prendre les armes, les jeunes doivent investir leur énergie dans l’éducation, l’innovation et l’entrepreneuriat, afin de devenir les véritables architectes de la renaissance africaine.
L’Afrique a besoin de sa jeunesse pour se libérer des chaînes du néocolonialisme et des intérêts égoïstes qui la maintiennent dans l’arrivée. Les jeunes Africains doivent refuser d’être les pions d’une guerre qui ne servent que les intérêts de ceux qui exploitent le continent. Ils doivent plutôt se consacrer à la construction d’un avenir où règne la paix, où les ressources du continent profitent à tous, et où l’Afrique peut enfin réaliser son plein potentiel.