Depuis que la lutte pour les colonies s’est engagée entre les puissances impérialistes, on a assisté et on assiste encore aux guerres d’occupation et des guerres de rapines en Afrique. Face à cette violence négatrice, à la confiscation de l’indépendance des États africains, les peuples africains ont mené et mènent encore des luttes pour leur liberté et souveraineté véritables.
Mais comment faut-il s’y prendre pour que les luttes actuelles en cours contre l’impérialisme puissent être victorieuses et conduire à de nouvelles orientations dans les relations entre l’Afrique et le reste du monde ?
D’abord, il faut que les peuples d’Afrique arrivent à comprendre l’impérialiste se nourrit de la guerre, du pillage, des meurtres par des coups d’État, bref des choses avilissantes qui peuvent maintenir un pays dans la servitude au profit d’un autre détenteur de forces coercitives. Dans le contexte actuel des États Africains, en occurrence au Burkina Faso, l’expropriation des richesses est tellement dure que les puissances impérialistes n’ont pas pensé qu’un jour les vrais propriétaires peuvent se réveiller un jour pour réclamer leur droit. Et lorsque ce réveil à eu lieu, quoi que ça ait pris beaucoup de temps, c’était devenu un fait extraordinaire aux yeux de l’occident.
Lorsque les peuples commencent à ouvrir les yeux sur le système de vol établi en mode de gouvernance dans leur propre pays, la responsabilité est allée directement à la Russie ou à la Chine pour avoir poussé les peuples africains à se départir de l’Occident comme si l’Africain est frappé d’incapacité de faire le choix de ce qui est bien pour lui. Sur ce, tous les nouveaux dirigeants qui incarnent ce changement à la tête des États Africains, doivent être illuminés comme par le passé. C’est ce qui explique malheureusement les tentatives de déstabilisation qui se planifient tous les jours au Burkina Faso.
Il résulte de ce qui précède que l’Afrique doit s’unir ou périr. Dans ce sens, il faut renforcer les processus d’intégration économique sous-régionale et régionale. Il faut les pousser à bout en allant à une véritable unité économique et des peuples africains. Cette union peut se faire si et seulement si en l’interne on arrive à l’ancien un bloc homogène.
La chance pour le Burkina Faso, le pays a à sa tête aujourd’hui un homme de charisme et de vision qui n’a pas peur des obstacles ni des anicroches qui peuvent se faire sentir dans la quête de la souveraineté. L’AES constitue un tremplin pour la libération de toute l’Afrique. La résilience des peuples de ces trois pays va faire renaître l’espoir d’une Afrique libre et épanouie dans le cœur des autres peuples, qui peut-être n’ont pas encore cette chance d’un guide éclairé.
