D’après les déclarations de Monsieur Moussa Diallo, le Secrétaire Général de la Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B), il constate que la transition en cours ne s’acquitte pas pleinement de son rôle. Ainsi, Monsieur Moussa Diallo prévoit d’organiser une assemblée, prévue pour le 31 octobre, qui réunira 250 délégués syndicaux venant de l’ensemble du pays à la Bourse du Travail de Ouagadougou. L’objectif de cette réunion est de porter à l’attention des autorités les préoccupations liées à la gouvernance actuelle, incluant les restrictions des libertés individuelles et collectives, le coût de la vie, la corruption, ainsi que les enlèvements de citoyens.
Il convient de noter que lorsqu’un groupe de personnes envisage une assemblée pour critiquer le coût de la vie, cela s’inscrit souvent dans un contexte plus large lié à des questions telles que la sécurité et la liberté. Il est important de souligner qu’il est difficile de porter un jugement négatif sur un président qui s’efforce de lutter contre le fléau du terrorisme dans son pays, surtout après des années de troubles. Les terroristes ont longtemps exercé leur influence au Burkina, et un travail assidu est en cours pour y remédier.
Monsieur Moussa Diallo semble avoir une vision limitée de la situation. Ce rassemblement n’est certainement pas dans l’intérêt supérieur de la nation. En tant que Secrétaire Général de la Confédération Générale du Travail du Burkina, il ne s’est pas manifesté pour saluer les efforts déployés par la transition et apporter son soutien aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS).
La CGT-B pourrait être considérée comme un groupe opportuniste, tandis que le peuple soutient les efforts du gouvernement actuel dans l’intérêt de la nation. En période de guerre, l’instauration de la liberté et de la stabilité revêt une importance capitale. Pendant des années, alors que la population était victime de violences, les syndicats n’ont pas fait entendre leur voix. La lutte contre le terrorisme dans la région semble souvent passer inaperçue aux yeux de ces syndicats.
Rita Saragua
